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Homme participant au groupe de discussion, Khartoum, Soudan

Conclusion princpale 3

les antécédents de gouvernance militaire augmentent le risque de coup d’état. les militaires doivent défendre, et non gouverner

L’histoire revêt une importance cruciale. Dans les pays ayant récemment connu des coups d’État, l’armée a joué un rôle étroit dans la vie politique, au-delà de sa mission de défense de l’État. Ces pays ont tous connu une période prolongée de gouvernance militaire après leur indépendance. De plus, ils font partie des pays africains où les dépenses militaires représentent la part la plus importante du budget de l’État. Avant et après les coups d’État, les partenaires investissent souvent de manière disproportionnée dans les appareils de sécurité nationale. Par conséquent, les forces militaires sont souvent plus puissantes, plus sophistiquées et mieux organisées que les autres institutions et ministères. Cette situation favorise une certaine tolérance civile à l’égard de l’implication militaire dans les affaires gouvernementales. Ces constatations soulignent le risque d’un retour à une forte ingérence militaire dans la politique africaine, tout en mettant en évidence l’importance cruciale de redéfinir le rôle de l’armée dans la vie politique et d’améliorer les relations civiles-militaires de manière plus large.

Recommandations

La relation entre les civils et les militaires doit être rééquilibrée afin de responsabiliser les forces armées vis-à-vis de leur mandat de défense, tout en renforçant les autres institutions chargées des fonctions de gouvernance.

Les acteurs nationaux, régionaux et internationaux doivent revoir la répartition disproportionnée des dépenses en matière de sécurité.

Années de régime militaire dans les cinq pays de cette étude concernés par les CAG

  • CAG
  • ETD

Est-ce une caractéristique essentielle de la démocratie que l'armée prenne le relais lorsque le gouvernement est incompétent ?

  • CAG
  • ETD